Economie de l'esclavage selon la tradition dahoméenne
Carte des lieux importants de l’Histoire de l’esclavage transatlantique selon la tradition dahoméenne

HISTOIRE ET ÉCONOMIE DE L’ESCLAVAGE TRANSATLANTIQUE AU DAHOMEY (BÉNIN) DANS LES RÉCITS TRADITIONNELS

La terre de l’actuel Bénin jusqu’au Togo était occupée par plusieurs royaumes. Les plus dominants avant la chute du Centre d’Echange d’Esclaves d’Oyo (CEEO) soit au XVIIIe siècle, s’appelaient Adja-Tado, Ké, Hun et Ifongnein, ce dernier étant une principauté particulière d’Oyo. En effet, les premiers souverains de l’aire culturelle et cultuelle Adja-Tado, Ké, Hun et Ifangnein encore petit Oyo, sont issues de la migration des peuples Igbo, Haoussa, Shango, édo, Enugu et Yoruba venus pour la plupart des royaumes d’Ilorin, Oshogbo, Ifê, Abeokuta et Bornu, tous de petits Etats du célèbre trône d’Oyo. Ces populations vivaient de l’agriculture, de la chasse et de la pêche. Pour leur mieux être, ils imposèrent leur domination dans les zones côtières et les vallées de Mono, Ouémé, Gbadagri, Athiémé, Nokoué et Achérigbé (noms actuels) etc. Ceci explique le fort peuplement et le caractère cosmopolite de ces régions.

Histoire de l'esclavage

Ainsi limité au Nord par Tado et Hun, au sud par Ké et Oyo, certains de ces peuple formaient souvent des sociétés sans Etat, mais observaient la coutume établie par les ancêtres et qu’un conseil de Sages applique et conserve. Les jeunes apprennent progressivement les coutumes, les proverbes, les règles (ce qui est permis ou défendu), les secrets de chasse ou de médecine, le sens des symboles qui rappellent l’origine du clan, les épisodes de la vie des ancêtres légendaires (les panégyriques claniques) le sens et l’organisation du monde. Les cérémonies d’initiation constituent un passage qu’empruntent les jeunes pour sortir de l’enfance et accéder au rang d’adulte.

Cette première civilisation définissant le peuple de l’aire culturelle et cultuelle Adja-Tado, Ké, Hun et Oyo, croit en un Dieu Créateur appelé Mahu ou Sêgbolissa (Dieu Caméléon) qui anime de son souffle quantité d’esprits et qui manifeste sa puissance à travers les forces de la Nature : la pluie, la germination des plantes, la naissance de l’homme et des animaux, la foudre, etc. Ces peuples pensent qu’au-delà de la mort, les esprits des ancêtres veillent sur leurs descendants. Des rites permettent, aux vivants de communiquer avec les “invisibles”, et à ces mêmes “invisibles”, de se manifester parmi les hommes à travers le culte des revenants communément appelé Egun-Egun, qui est une culture ancestrale spécifiquement Yoruba.

Des initiations indispensables à la jeunesse pour accéder au rang des adultes, on distingue :
Afin kpikplö, qui est le rite d’inscription de l’enfant au cercle de sa famille d’accueil
– Le Djötö, qui consiste à reconnaître ou identifier chez le nouveau-né, les caractères sociaux d’un parent défunt ou encore plus loin ceux d’un ancêtre lointain
– Le , qui permet de deviner les obstacles de vie et totems auxquels l’enfant devra obéir pour assurer sa protection, sa longévité et son bien-être dans la société
Hounzinzon ou l’initiation au couvent vodoun, qui consiste à partager avec le nouveau-né les différents modes de communications avec son ange gardien, les règles de la nature et autres

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Théâtre de multiples migrations, le contrat social entre les royaumes-frères de la zone Adja-Tado, Ké, Hun et Ifangni (Oyo) sera rompu après la découverte des habitants par des troupes guerrières venues du royaumes des Ashantis (Ghana), premier fournisseur de captifs aux négriers hollandais, britanniques et français depuis le golfe de Guinée. Avant la conquête, la tradition raconte que le personnage d’Azima Arida, l’un des chefs de troupe ashanti employa la ruse en demandant une portion de terre au roi d’Adja-Tado sis dans l’actuel Togo, qui lui donna par gentillesse. Le lendemain alors que le Kêslon (?) roi de Tado était en réunion avec son conseil, il fut capturé et assassiné publiquement par son hôte. C’est alors qu’Azima Arida, prit le nom fort de “Adjahoutö“ littéralement : tueur d’Adja et le royaume qu’il fonda au lendemain des hostilités “Arida“ francisé Allada.

Aussitôt installés les princes du royaume d’Allada donnent protectorat aux négriers britanniques pour des raisons d’ordre économique, ce qui soustrait dans un premier temps le peuple d’Adja-Tado (Togo) à l’arrachement et à la déportation (razzias). Outillés et à la fois bien couverts pour propulser l’économie des négriers britanniques, les guerriers d’Arida peuvent immortaliser vulgairement leur triomphe par des chants de guerre, des slogans hostiles à la cohésion sociale et même des maximes solennelles tels que : “ Unhwu adja nu loobo sin da adja ka min“ qui se traduit par “J’ai tué l’homme d’Adja et défends toute prise d’eau dans la calebasse d’Adja“.
Avec l’appui des Britanniques, le peuple Ashanti qui forme sur l’ensemble de l’aire culturelle et cultuelle Adja-Tado, Ké, Hun et Ifangni (d’Oyo), l’actuel peuple Fon du Bénin organisent en un temps record l’accaparement stratégique du territoire. Pour le succès des expéditions contre des premiers occupants, il était prévu la répartition de l’équipe et la sécurisation des voies d’évasion. En effet, les envahisseurs scindent leurs troupes en trois groupes avec chacun à sa tête un conquérant assisté d’un émissaire européen armé. De ces offensives, les princes Hwé et Léwé se détachèrent d’Allada au devant des troupes qui s’installèrent respectivement à DAN (Danxomè) et Aklon (Adjatchê encore appelé Porto-Novo).

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LA CONQUÊTE DE LA CHEFFERIE ETHNIQUE DE DAN et LE SENS DU NOM DANXOME

Parti du royaume d’Allada, la troupe pilotée par Hwé découvrit après quelques kilomètres de marche la célèbre chefferie traditionnelle du patriarche de Dan. Reçu selon coutume d’usage, Dan offrit à Hwé un territoire non loin de sa cité. Hwé en fit sa contrée et y installa ses gens. Les limites du terrain offert n’étant pas si vastes au départ, Hwé, en répliquant aux salutations d’usages qui consistent à demander comment se portent les maisoniers, dit à Dan : “Yéto Agbomin“ signifiant que ses maisoniers sont dans l’enclos pour ne pas qu’ils se retrouvent dans le licou. Le premier village fondé par Hwé fut baptisé Agbomin, plus tard renommé Houégbèadja. Hwé organisa discrètement des pillages dans les populations de Dan qu’il souhaitait éliminer. Mais Dan était d’une grande vigilance. Il était au-dessus d’une chefferie traditionnelle et était considéré comme un personnage mystique, très respecté et très prudent compte tenu des échos d’arrachement qui lui étaient parvenus avant l’arrivée et l’installation de cette troupe d’hommes qu’il connaissait très peu.
Des années passèrent, et déjà les enfants de l’hôte, en l’occurrence ses jumeaux Akaba et Tasihangbé étaient arrivés à l’âge de conduire chacun leur propre troupe en vue de se faire des gains et une renommée. Un matin de bonheur, Hwé (Houégbèadja) envoya Akaba, son fils demander des terrains supplémentaires à Dan, le chef des Guédévie, les premiers occupants de cette terre. Mais ce dernier lui répondit de façon sarcastique « vient ouvrir mon ventre pour y bâtir ta maison ?» Insulté, Akaba tua Dan et s’accapara des lieux où il bâtît des années plus tard son propre palais après la mort de son père. Le nom de son royaume sera Danxomin qui est provient selon la tradition de cet incident : Dan, « Serpent », Xo, « ventre », et min, « à l’intérieur ».
Pendant ce temps, la deuxième troupe conduite par Tê-léwé plus tard Agbanlin échoue sur les côtes de la lagune de Hogbonou (Porto-Novo) où elle fut accueillie et installée par Gbêkon Do-Yélou. Sous-informé de la ruse des princes d’Ashanti, le roi Do-Yêlou, également chef de terre, fut surpris de la perte clandestine de ses progénitures jusqu’au jour où son hôte lui déclara la guerre et réussit à le capturer et à le livrer aux Européens.
Ainsi fut organisé l’accaparement de la région Adja-Tado, Ké, Hun et Oyo. Mais jusqu’à nouvel ordre aucun des souverains des trois royaumes à Allada, Adjatchë et Abomey n’aurait pu exister sans l’assistance sécuritaire, stratégique et même spirituelle des Européens. Les missionnaires assurent la protection spirituelle et les négriers eux-mêmes, la sécurité du roi et ses descendants. Ainsi, les 16ème et 17ème siècles auront été les témoins de la fin inéluctable d’un grand nombre des royaumes locaux d’où émergèrent les trois “A“ à savoir Allada, Agbomin et Adjatchë.

ARRIVÉE DES NÉGRIERS FRANÇAIS ET TRAÎTRISE ENTRE LES ENVAHISSEURS

Quelques années après sa fondation, le royaume d’Agbomin plus tard Abomey conduisit des expéditions à la fois à des fins de razzias et d’extermination contre les autochtones, non seulement, mais aussi contre des contrées déjà conquises par des siens. Ne serait-ce que pour le succès de l’économie des esclavagistes Européens, l’armée guerrière de tous les rois d’Agbomin était assistée par des auxiliaires négriers régulièrement fournis en armes à feu. En effet, toute action de révolte ou de résistance individuelle ou collective après capture était soumise à deux options : “obéir“ ou “mourir“.
Dès lors, les royaumes politiques d’Abomey et d’Adjatchê, payaient des tributs aux autorités politico-royales d’Allada en terme de droit d’aînesse et de premier conquérant de la terre ; sans oublier la déclaration de tout cas de décès qui est l’un des devoirs fondamentaux qu’ils avaient soumis d’exercer pour éviter la naissance d’un nouvel Etat commercial, sans l’ordre des négriers britanniques.
Mais ces clauses furent interrompues dans le contrat tripartite qui régissaient le rapport entre le royaume d’Allada ; les royaumes d’Abomey et celui d’Adjatchë, et les négriers britanniques, contrat brisé par l’arrivée des Français en deuxième position sur les côtes de cette région (Adja-Tado, Ké, Hun et Ifangni d’Oyo). Ce fut l’origine des divisions flagrantes qui mirent fin à la coopération tripartite entre les Etats commerciaux d’Abomey, d’Adjatchê et d’Allada, tous supervisés par les Britanniques.
Pour disputer les régions de l’actuel Sud-Dahomey avec les autorités d’Adjatchê (Porto-Novo), les rois d’Abomey ont adopté la stratégie d’extension de leur frontière par élections ou la désignation administrative de roitelets qui assuraient le rôle de chefs de pôle ou d’annexe. Il s’agissait notamment des anciens guerriers qui s’étaient établis dans de nouveaux villages sans droit de terre, mais qui devaient tout faire selon l’ordre et l’assistance des autorités d’Abomey, afin de s’offrir des terres soit par de nouvelles conquêtes soit par négociation moyennant le contrat de protection des autochtones contre des attaques extérieures.

En effet, les émissaires guerriers d’Abomey, préparaient lentement, discrètement et assurément le pillage des villages découverts qu’ils soumettaient au fil des années aux pillages des négriers européens moyennant l’imposition de leur domination sur les autochtones. En dehors de la mémoire traditionnelle archivée dans les panégyriques claniques et de la plupart des litanies cultuelles qui sont enseignées aux prosélytes au cours de leurs initiations devenues obligatoires au XVIIIe siècle, aucun carnet de voyages écrit sur le Dahomey, n’a pu toucher cette stratégie d’envahissement.

Par contre, ce fut l’une des causes fondamentales qui ont accentué des révoltes contre des agences de déportation britanniques, avec également une grande haine des autochtones redoutables contre les portugais.

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La basse vallée de Wémè (Ouémé) au-dessus de laquelle régnait la lignée royale des Togbo-Honsou, prend un coup par l’imposition sournoise de la principauté politique érigée à Dangbo, tout comme le plateau-Ouest du roi Nago d’Itakété, qui reçut les émissaires d’Igba-Houédé, venus également d’Abomey. Avant l’intervention d’Oyo, la vallée de l’Ouémé et le plateau de Kétou, resteront le site d’approvisionnement de captifs tout comme la vallée de Mono, pillée tout au long de la traite avec une faible chance de rétablissement suite au déclin du royaume d’Allada en fin de compte. En tout cas les successeurs au trône d’Allada qui, au départ, étaient prêts à commettre n’importe quel acte criminel grâce l’appui des Britanniques, quelle qu’en soit la royauté ou la chefferie traditionnelle autochtones, atteignirent leur apogée à la suite des affrontements inter “états commerciaux” qui les opposèrent aux autorités d’Abomey.

LA FORCE CULTUELLE, UNE ARME PERFORMANTE AU SERVICE DES NOIRS

Face aux attaques étrangères et à la supériorité des armes à feu, le conseil des chefs traditionnels de l’aire cultuelle et culturelle d’Adja-Tado, Ké, Hun et d’Ifangni d’Oyo, réduisent l’adoration des divinités de fécondité et du bien être social au profit des divinités de guerre. Au sud du Dahomey, des Dâh de la divinité Odoudoua élaborent des stratégies endogènes de communication et d’exploitation de la force de foudre, qu’ils baptisent “Shango“ ou “Xêfiosso“. Grâce à cette divinité, ils exploitent l’énergie de  la foudre contre des envahisseurs européens.

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A Tado, où des meurtrissures très profondes de l’esclavage ont fait avancer des recherches de solutions, le peuple Kabiais ou Kablès invente à partir de la divinité Odoudoua, la méthode d’exploitation de l’énergie ésotérique de la terre qu’il surnomme “Isa-Akpata“ et celle de la latérite (pierre rouge) appelé “Ganbaya“ ou “Ganbada“.

On assisterait dans l’ensemble de l’actuel territoire du Golfe de Guinée à l’initiation croissante et obligatoire des enfants compte tenu de l’exploitation spirituelle et surtout ésotérique de ces énergies divines devenues par la force des choses, des outils fondamentaux au service de la guerre. Le déclin du Dahomey devint fragrant avec pour preuve l’assassinat du roi Gandjê Xêssou au trône.

Pour rendre hommage aux nouvelles forces divines, certains chefs de cultes leur immolaient en sacrifice des Portugais capturés, tandis que d’autres les enterraient vivants après leur avoir retiré les équipements modernes d’attaque qui furent jetés dans des mausolées, lesquels étaient des temples dressés aux âmes pour la mémoire des leurs déportés.

Par conséquence, le pays d’Abomey doit subir des attaques de revanche. L’appui permanent des européens qui y avaient installé leurs comptoirs serait de suite insignifiant, compte tenu de l’insécurité qui n’est pas qu’humaine mais divine. Plusieurs mois seront consacrés à l’étude approfondie des stratégies de réplique aux mystères qui rendent des guerriers insensibles au tir des armes à feu.

Hêssou, fils d’une autorité territoriale fut choisi et nommé comme nouveau roi d’Abomey sous l’appellation de “Ganyê“, c’est-à-dire “le pouvoir a diminué“ ou encore “l’autorité s’est rabaissée“. En attendant le rétablissement des ordres et du pouvoir politique à Abomey, chez des autochtones de la géographie Adja-Tado, Ké, Hun et Oyo, on assisterait à une forte révolution patronymique en termes de gratitude aux forces divines qui se sont révélées très performantes. Dans les royaumes autochtones et traditionnels d’Adja-Tado et Ké, la nomination des nouveaux-nés ne dépend plus des rituels d’inscription au cercle de la famille mais désormais d’un contrat de vie ou d’engagement social. Des patronymes cultuels datant cette époque figurent des noms tels que :
– Gankpin (balle de fer),
– Ganbala (l’acier),
– Gayê (piège a diminue),
– Ginakpê (pierre de foudre ou qui fait la pluie)
– Sokpétin (la croisée des armes à feu),
– Sossou (fusil mâle) ;
– Sogbandji (sur les étalages d’armes à feu)
– Sokonnou (originaire du pays du dieu des fusils ou maître des dieux des fusils)
– Gambô (bras de fer ou l’autorité s’est affaiblie),
– Gala (vante-toi)
– Gandio (le fer s’est renversé, c’est-à-dire le retour de l’ascenseur contre les chefs exploiteurs des fusils ou des armes à feu)
Cette révolution atteint très vite le plateau de Sakété géré par le royaume d’Ifangni d’Oyo avec l’invention des stratégies de communication entre les hommes et des divinités de fer qu’ils baptisent “OGOU“. Ce qui favorise effectivement à l’affrontement avec succès des envahisseurs noirs qui pillent clandestinement la région en compagnie des preneurs de captifs qui embarquaient des victimes automatiquement pour le port d’Oyo moyennant des attelages. Comme patronyme, grand nombre des fils du plateau porteront des noms glorieux en hommage à la divinité “Ogou“. Cette révolution nominale conduisit dans la région du plateau à l’adoption du mot OGOU comme suffixe des noms. Avant la reprise du pouvoir modérateur territorial, on constate la multiplication des noms tels que :
– OGOUDEMI (le Gou ou dieu de fer m’a choisi)
– OGOUYI (le Gou ou dieu de fer a délivré)
– OGBEMY (le gou ou dieu de fer m’a appelé)
– OGOUDJÖBI (le dieu de fer ou gou m’a donné naissance)
– OGOUTchê (travail de Ogou, ou grâce à OGOU).
Même si les royaumes unis d’Adja, Ké, Hun et Oyo rendaient grâce aux divinités avant cette époque de déclin du pouvoir d’Abomey, le taux des patronymes cultuels était moins considérable et était également une question de choix et de lignée familiale, c’est-à-dire, qu’il y avait une grande différence entre les collectivités princières et les chefferies traditionnelles qui étaient dirigées par des conseils locaux de sages ou de grandes personnes bien organisées qui assuraient la transmission du savoir par des cours d’initiations primaires et graduels, soit à travers des contes du soir ou à l’occasion des procès inter-fraternels.
INVENTION DE NOUVELLES NOTES MUSICALES ET RE-NOVATION
Le Kpaka ou Bamboula chez des afrodescendants du monde.
To non man go, be minvô non go ya ?? devient la chanson populaire de conquête ou de chasse des dahoméens nominés qui assuraient le contrôle des lieux et organisaient discrètement le pillage des autochtones.
L’INVENTION DES DIEUX DE RESISTANCE CONTRE DES ESCLAVAGISTES.
LE RETOUR DE L’ORDRE ET L’installation du catédrasse de Ouidah.

La tradition orale parle aussi de ces chapitres importants de l’Histoire de l’esclavage et de la colonisation :
• La chute du transport des captifs par la voie terrestre vers le Ghana,
• L’extraction de l’or du Ghana et son échange contre des captifs par des maîtres
• Les mouvements de résistances locales
• L’implication des cultes endogènes à l’esclavage
• La création des postes d’échanges d’esclavages.
– Adjarra,
– Adjatchê
• Les conditions d’installation de Ouidah, un point d’embarquement de captifs
• Invention des nouveaux moyens de résistance locale
• Implication de la ruse locale dans l’esclavage transatlantique
• L’arrachement des vestiges de l’esclavage après l’abolition
• Des moments de destruction des mémoires de l’esclavage pour le bien être social entre les noirs
• L’évangélisation au Dahomey
• Les premières guerres religieuses entres l’église catholique et les vodouisants
• La balkanisation de l’Afrique et la division des territoires de l’air culturel Adja-Tado, Ké, Hun et Oyo
• Les raisons de la capture de Béhanzin selon les réalités du Couvent vodoun
• La colonisation du Dahomey,
• Les barrières contre le développement du dahomey par la colonisation et l’administration territoriale poste coloniale
• Les critères de désignation des autorités du Dahomey par la France